Actualité Prim'holstein
Les "écologistes" ont aussi leurs intégristes.
par Prim'holstein Franceil y a 22 ans2 min de lecture
Il est aujourd'hui difficile pour les éleveurs de félins de certains landers d'Allemagne d'élever des chats blancs ! Et ce n'est pas tout, les pigeons aux plumes frisées sont remis en cause... C'est une victoire des écologistes extrémistes d'outre-Rhin qui considèrent que la sélection des animaux domestiques ne doit pas les éloigner de leurs ancêtres sauvages. En France, des mouvements similaires existent et tentent de rallier le grand public. Si ces illuminés arrivaient à convaincre le législateur, qu'adviendrait-il de l'élevage de nos animaux de rente ? Quelles nouvelles contraintes alors, les éleveurs devraient-ils subir?
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Rappelons que l'écologie est une science et non une religion, qui a pour objet l'étude des rapports entre les êtres vivants et le milieu dans lequel ils sont.
La démarche écologique est parfaitement pertinente, lorsqu'elle se préoccupe de la qualité du milieu dans lequel les êtres vivants évoluent, ainsi que de la diversité des espèces qui peuplent notre planète. Des dispositions doivent être prises pour contenir la pollution ainsi que préserver un environnement favorable au maintient de la vie et de sa diversité. Nous avons donc besoin de vrais écologistes, rationnels et objectifs. Nous n'avons pas besoin d'écologistes idéologues, qui fondent leur démarche sur des intuitions irraisonnées. Cet extrémisme ne conduira jamais au bonheur de l'homme ni au bien-être animal.
Mère nature n'est pas aussi bonne que peuvent le croire certains militants écologistes. Il n'est pas sérieux d'affirmer, à propos du bien-être animal, que le sauvage est plus « heureux » que le domestiqué pour la rente ou le loisir. La lutte pour la vie, dans la nature n'est pas un mythe alors que le confort de vie de l'animal domestiqué se traduit souvent par une meilleure longévité.
La fédération ProNaturA (*) a été créée, il y a environ un an pour réagir à de telles déviances. Elle fait siennes les démarches de protection du milieu et du bien-être animal. Elle oriente son action sur des bases scientifiques et a pour objet de promouvoir l'élevage des animaux domestiques et sauvages dans toute leur diversité, de protéger la vie sur terre et de combattre toute position extrême irrationnelle.
Souhaitons donc qu'au pays de Descartes, nous ne connaissions pas les expériences malheureuses de certains de nos voisins européens.